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02-10-2025

Fatigue malgré le sommeil

Résumé

Ce qu'il faut retenir :

  • Se réveiller fatigué malgré 7–8 h de sommeil évoque un déséquilibre physiologique et non une simple dette de sommeil.
  • Il faut d’abord exclure apnées, anémies, hypothyroïdie, dysglycémies, effets médicamenteux et troubles de l’humeur.
  • Des habitudes entretiennent la fatigue matinale : dîners tardifs/sucrés, écrans le soir, sédentarité, chambre chaude et hydratation insuffisante.
  • Les causes fonctionnelles fréquentes incluent décalage circadien, cortisol matinal « plat », neurotransmetteurs bas (dopamine, sérotonine, acétylcholine), déshydratation et glycémie instable.
  • Les leviers efficaces : lumière du matin, petit-déjeuner protéiné à IG bas, marche après repas, respiration nasale, hydratation avec électrolytes et adaptogènes ciblés.

Contrairement à la fatigue normale , qui disparaît après une nuit réparatrice, bien dormir et se réveiller fatigué révèle un déséquilibre sous-jacent. Réveil dans le brouillard, fatigue mentale ou physique qui ne passent pas malgré un nombre d’heures de sommeil suffisant, peuvent provenir de divers facteurs physiologiques. Les habitudes de vie modernes et une alimentation déséquilibrée sont au cœur de la problématique d’une fatigue persistante malgré un bon sommeil. Cet article explore les mécanismes en jeu et les stratégies naturelles permettant de retrouver une bonne énergie quand on ressent de la fatigue malgré le sommeil .

Qu’est-ce que la fatigue matinale malgré un sommeil « bon » ?

La fatigue normale survient après un niveau ou temps d’activité excessif et disparaît après un temps de sommeil adéquat. Se réveiller fatigué après des nuits de sommeil suffisantes indique un dysfonctionnement physiologique. La plupart des gens ont besoin de 7 à 8 heures de sommeil par nuit pour se réveiller en pleine forme. Différentes problématiques peuvent être à l’origine d’un réveil cotonneux, dans le brouillard. Se réveiller au milieu d’une phase de sommeil profond, un dysfonctionnement de la glycémie ou de l’oxygénation, et certaines pathologies sont des causes possibles menant à une fatigue matinale qui peut se prolonger au cours de la journée.

Après avoir écarté toute cause médicale , le respect des rythmes circadiens induits par le cycle lumineux naturel, apporter une stabilité de la glycémie, et augmenter l’oxygénation corporelle sont les trois pistes principales à suivre pour améliorer un état de fatigue persistant malgré un bon sommeil. Et des plantes et micronutriments peuvent soutenir l’organisme dans ce sens.

Les signes

La fatigue persistant malgré un bon sommeil se reconnaît à un ensemble de signes :

  • Cognitifs : tête lourde, lenteur d’idéation, besoin de café/sucre pour “percer la brume.
  • Somatiques : maux de tête matinaux, bouche sèche, vertige au lever, mains froides.
  • Rythmes : second souffle (trop) tard le soir, réveil difficile à heure fixe.
  • Comportements : procrastination matinale, scroll automatique, petit-déj sucré.

Ces signes peuvent fluctuer avec des jours meilleurs que d’autres et peuvent impacter la vie personnelle comme professionnelle lorsqu’ils se prolongent.

Les causes médicales à écarter avec une consultation

Des pathologies particulières et substances chimiques peuvent induire une fatigue persistante malgré un temps de sommeil suffisant :

  • Respiration nocturne : apnées/hypopnées/syndrome de résistance des voies aériennes supérieures, ronflement.
  • Métabolique : anémie (fer/B12/B9), hypothyroïdie, dysglycémies.
  • Neurologique/psychique : dépression/anxiété (sommeil long, non réparateur).
  • Médicaments : sédatifs, antihistaminiques, bêtabloquants, alcool/cannabis.

Les signaux d’alerte sont la somnolence au volant, des céphalées quotidiennes, une hypertension artérielle résistante ou des réveils suffocants. Il est indispensable de consulter un médecin afin d'écarter ou traiter ces causes possibles avant de chercher des solutions naturelles. Une consultation médicale est indispensable si la fatigue dure depuis plusieurs semaines.

Les habitudes de vie provoquent la fatigue malgré un sommeil bon

À chaque moment de la journée, il est indispensable de réguler ses habitudes pour promouvoir une bonne énergie. L’hygiène de vie influe sur la qualité du sommeil comme sur la qualité de l’éveil. De nombreuses habitudes de vie peuvent provoquer une fatigue persistante au réveil :

  • Soir : dîner tardif, trop lourd et/ou sucré, composition d’alcool, exposition aux écrans (cause de sécrétion de mélatonine freinée et de micro-réveils).
  • Nuit : chambre trop chaude et/ou trop sèche, respiration buccale.
  • Matin : pas d’exposition à la lumière du jour, manque d’hydratation, petit-déjeuner sucré, café à jeun.
  • Jour : sédentarité, manque d’exercice physique et pas de marche après les repas, siestes tardives et/ou longues.

En améliorant ces divers points, il est possible de réduire la sensation de fatigue.

Physiologie, causes & approches naturelles

Cycle circadien décalé & mélatonine

Le cycle circadien est l’horloge interne du corps. Il régule les rythmes biologiques sur environ 24 heures, en grande partie grâce à la mélatonine sécrétée par la glande pinéale. Sa sécrétion démarre en soirée lorsque la lumière décroît, atteint un pic pendant la nuit puis chute progressivement au matin, facilitant le réveil. Mais une exposition tardive aux écrans ou lumières artificielles, des horaires de coucher irréguliers, travail de nuit ou week-ends décalés peut perturber cette synchronisation. La sécrétion de mélatonine est alors retardée, ce qui maintient une vigilance tard le soir mais prolonge aussi sa présence au petit matin.

Certains signes orientent vers un décalage de sécrétion de la mélatonine :

  • Difficulté à être pleinement éveillé avant 10–11 h
  • Tendance à « retrouver son énergie » plutôt en soirée
  • Somnolence accrue en matinée
  • Rythme de sommeil très décalé le week-end (coucher et lever plus tardifs).

La mélatonine en complément alimentaire peut aider à avancer la phase d’endormissement et resynchroniser le cycle circadien. Le magnésium favorise la relaxation et aide à un meilleur relâchement du soir, propice à l’endormissement. Le safran bio , grâce à son action sur la sérotonine, soutient, lui, à la fois l’équilibre émotionnel et la qualité du sommeil , facilitant une meilleure transition veille-sommeil. Enfin, la vitamine D joue un rôle de co-régulation sur la voie du tryptophane vers la sérotonine et la mélatonine. Son apport en cas de déficit soutient globalement le rythme circadien et la vitalité matinale.

Pour favoriser un rythme circadien aligné, l’exposition à la lumière naturelle du matin est essentielle, elle aide à synchroniser l’horloge interne. À l’inverse, instaurer un « couvre-feu lumineux » d’au moins une heure avant le coucher (en limitant écrans et éclairages artificiels) facilite la montée naturelle de mélatonine et améliore la qualité de l’endormissement.

Cortisol et sa pente matinale « plate »

Le cortisol suit un rythme circadien précis. Il culmine au réveil, puis décroît dans la journée. Lorsque la pente matinale est « plate », c’est que le pic attendu n’a pas lieu. La conséquence est une difficulté à sortir de la somnolence malgré une durée de sommeil correcte.

Les signes qui alertent dans ce cas incluent :

  • Réveil pénible
  • Besoin excessif de caféine
  • Hypotension matinale
  • Impression de tourner au ralenti
  • Énergie fluctuante dans la journée

Les micronutriments qui soutiennent l’axe surrénalien sont la vitamine C pure , le magnésium pris le soir, la vitamine B5 (acide pantothénique), ainsi que les plantes adaptogènes comme la rhodiola rosea, l’ ashwagandha KSM 66 et le ginseng qui favorisent la résilience au stress, soutiennent la vitalité et améliorent la tolérance à la fatigue Ces actifs aident à restaurer la variabilité du cortisol. Les oméga 3, eux, participent à un meilleur équilibre lipidique indispensable à la production de cortisol .

Favoriser une exposition lumineuse matinale immédiate, pratiquer une respiration nasale et se mettre en mouvement en marchant 5 à 10 minutes et prendre une douche tiède ou fraîche sont des réflexes qui permettent un réveil plus efficace et plus durable.

Dopamine basse

La dopamine est le neurotransmetteur de la motivation et de la concentration. Quand son niveau matinal est bas, l’activation des circuits de récompense et de motivation est insuffisante.

Cela entraîne malgré une nuit complète de sommeil :

  • Un démarrage lent au réveil
  • Un manque d’envie d’agir
  • Une sensation d’effort augmentée
  • Une tendance à procrastiner
  • Un besoin accru de stimulation externe (caféine, sucre, écrans).

Certains actifs naturels soutiennent directement la voie dopaminergique. La L-tyrosine , l’acide aminé précurseur de la dopamine, permet sa synthèse. Certains actifs naturels peuvent soutenir cette voie. Les adaptogènes comme le ginseng ou la rhodiola soutiennent l’énergie de manière globale ainsi que la résilience au stress. Le guarana bio peut, lui, permettre une conservation des niveaux de dopamine grâce à l’action de la caféine sur les récepteurs neuronaux. Il est à prendre le matin en micro-doses pour éviter tout épuisement secondaire causé par une trop grande dose de caféine.

Un petit déjeuner protéiné (œufs, oléagineux, yaourt), donc riche en tyrosine et une activité physique modérée le matin, même courte (10–15 minutes), stimule naturellement la libération de dopamine et prépare le cerveau à l’action. La caféine en petite dose associée à la théanine (thé vert) avant 14h est intéressante pour un effet à la fois stimulant et relaxant. Aussi, les sprints de focus qui consistent à focaliser son attention sur de courtes périodes de 25 à 45 minutes afin de finir une tâche permettent de stimuler la dopamine par la réalisation de “petites victoires”.

Sérotonine et fatigue matinale

La sérotonine (5-HT) est un neurotransmetteur central pour la stabilité émotionnelle et l’énergie cognitive. Elle régule l’humeur, la patience cognitive, la perception de l'effort et sert de précurseur à la mélatonine, essentielle pour l’endormissement nocturne. Lorsque la sérotonine est basse, le démarrage de la journée est difficile et la sensation d’être dans le brouillard peut persister toute la journée, particulièrement lors de journées peu lumineuses. Un autre effet est une forte propension aux envies sucrées en fin de journée.

Certains signes permettent de repérer une faiblesse en sérotonine:

  • Endormissement tardif ou réveils précoces sans raison
  • Envies sucrées en fin de journée, grignotages
  • Moral fragile, irritabilité, ruminations
  • Sensation de tête “cotonneuse” les jours peu lumineux
  • SPM lourd (chez la femme)

Plusieurs actifs naturels peuvent soutenir cette voie. Le L-tryptophane associé à la vitamine B6 fournit le substrat et le cofacteur nécessaires à la synthèse de sérotonine. Le Griffonia, riche en 5-HTP, offre un précurseur direct, mais doit être évité en cas de traitement sérotoninergique (antidépresseurs). Le safran en extrait standardisé, par son action douce sur la recapture de la sérotonine, favorise à la fois l’équilibre émotionnel et le sommeil. La vitamine D doit être apportée lorsqu’elle est déficitaire car elle co-régule la conversion du tryptophane en sérotonine. Enfin, les oméga-3 (EPA/DHA) optimisent la fluidité membranaire et la transmission des signaux sérotoninergiques.

Pour promouvoir un tonus sérotoninergique optimal, s’exposer chaque matin à la lumière naturelle, idéalement 10 à 15 minutes dehors, même par temps couvert, reste une stratégie essentielle. Associer cette habitude à un petit-déjeuner protéiné et à un dîner plus léger contenant des glucides complexe ; crée les conditions physiologiques qui favorisent une bonne production de sérotonine. Les marches en nature qui abaissent le niveau de stress et l'arrêt des écrans 60 minutes avant l’endormissement favorisant la conversion de la sérotonine en mélatonine sont également préconisés.

Acétylcholine et clarté cognitive du matin

L’ acétylcholine (ACh) est le neurotransmetteur de la clarté et de l’attention sélective. Elle permet de “mettre au point” le flux sensoriel, de traiter l’information rapidement et de garder en mémoire ce qui compte. Quand le tonus cholinergique est bas, le matin se vit comme dans une brume. C’est à dire qu’on lit sans retenir, les mots échappent, les décisions se font lentes, jusqu’à ce qu’un mouvement physique ou une exposition à la lumière réactive la vigilance.

Les signes d’un manque d'acétylcholine sont:

  • Lecture sans rétention, distractibilité
  • Mémoire de travail courte le matin
  • Lenteur d’idéation/réponses, mots “sur le bout de la langue”
  • Clarté qui revient après marche et exposition à la lumière, ou après avoir effectué une tâche simple bien cadrée

Plusieurs actifs sont intéressants pour soutenir l'acétylcholine. La citicoline (CDP-choline) fournit directement de la choline, mais aussi de la phosphatidylcholine, indispensable à la structure des membranes neuronales. L’ Huperzine A , elle, inhibe l’enzyme acétylcholinestérase, ce qui augmente la disponibilité d’acétylcholine au niveau synaptique. Le DHA (oméga-3) contribue à la fluidité des membranes et au bon fonctionnement des récepteurs cholinergiques, soutenant la communication neuronale. Et l’acétyl-L-carnitine apporte à la fois un soutien énergétique mitochondrial et des groupes acétyl, utiles pour la synthèse de l'acétylcholine. Son association avec le magnésium L-thréonate est idéale pour son action sur le cerveau et le sommeil .

Un petit-déjeuner riche en choline, contenant des œufs, dont le jaune est riche en choline, des céréales complètes et des fruits rouges est idéal. Un rituel d’activation rapide de 5 ou 10 minutes alliant marche et respiration nasale peut lever la brume cognitive. Structurer la matinée de travail en sprints de concentration de 25 à 45 minutes en coupant toutes notifications perturbant la concentration aide à promouvoir l’attention. Enfin, différer la consommation de caféine de 60 à 90 minutes après le réveil et l’associer éventuellement à la théanine permet d’obtenir une vigilance plus stable.

Réveil en sommeil profond : une cause de fatigue malgré le sommeil

Un réveil déclenché en plein sommeil profond (N3) perturbe fortement la clarté matinale. Le cerveau passe brutalement d’une onde lente réparatrice à une activation forcée : l’alarme sonne alors que la vigilance n’est pas prête. S'ensuit un réveil difficile et embrumé parfois récalcitrant.

Signes d’un réveil pendant le sommeil profond :

  • Lourdeur pendant 30 à 60 minutes,
  • Confusion et lenteur cognitive
  • Clarte mentale après une exposition à la lumière, une douche ou un exercice physique (marche)

Les actifs qui peuvent améliorer ces effets sont la glycine qui favorise l’endormissement et améliore la qualité du sommeil. Le magnésium L-thréonate , lui, améliore la plasticité synaptique favorisant un sommeil plus stable et des réveils moins lourds. La créatine le matin soutient, elle, directement la production d’ATP cérébrale, limitant la lenteur cognitive et le manque d’énergie liés à l’inertie du sommeil. La citicoline promeut la choline et la phosphatidylcholine qui favorisent une bonne neurotransmission et vigilance cognitive au lever.

Tester différentes fenêtres de réveil en fonction de l’heure d’endormissement ( fin de cycle de 90 min ) peut limiter les réveils en plein sommeil profond. Une routine simple qui comprend un réveil avec la lumière du jour ou un simulateur d’aube permettant d’aligner le réveil avec la physiologie circadienne, puis une exposition à l’air frais, une bonne hydratation, une douche fraîche et/ou une marche de 5–10 min accélèrent la transition vers l’état d’éveil.

Hydratation & oxygénation

La nuit induit une déshydratation progressive qui est augmentée dans une chambre trop chaude ou trop sèche. Le volume plasmatique diminue alors, et la perfusion cérébrale avec. Si la respiration est buccale, une hypoxie légère s’installe, renforçant vertiges, bouche sèche, maux de tête au lever et extrémités froides. Les actifs pouvant aider à une meilleure hydratation sont les électrolytes (Na⁺/K⁺/Mg²⁺) qui promeuvent la restauration de l’équilibre hydrique lors de l’hydratation.

En cas d’hypoxie légère, les flavanols de cacao et nitrates végétaux (betterave, roquette) stimulent l’oxyde nitrique (NO), améliorant la vasodilatation et la perfusion cérébrale. Les oméga-3 fluidifient les membranes cellulaires, optimisant la circulation des fluides et molécules.

Boire 300 à 500 ml d’eau avec une pincée de sel au lever réhydrate et relance le volume circulant. Cependant, il est indispensable d’avoir une hydratation suffisante tout au long de la journée (0,03 L par kilo). Utiliser un humidificateur de chambre peut impacter de manière positive l’hydratation et l’oxygénation. Au réveil, la respiration nasale accompagnée d’une marche d’activation aident quant à elles à restaurer une oxygénation optimale.

Glycémie du matin & petit-déjeuner inadapté

Un petit-déjeuner sucré provoque un pic glycémique rapide, suivi d’une chute brutale entrainant somnolence, irritabilité et fringales. Ce “coup de barre” 1 à 3 h après le lever favorise le recours répété au café.

Des actifs peuvent avoir des effets positifs directement ou indirectement. Les fibres (bêta-glucanes, psyllium, etc.) ralentissent l’absorption du glucose et stabilisent la glycémie. Le magnésium peut avoir un effet bénéfique sur l’humeur. Le vinaigre (acide acétique) consommé pendant ou avant un repas abaisse la réponse glycémique postprandiale. Le chrome peut améliorer la régulation de la glycémie s’il existe une déficience, et l’acide alpha-lipoïque (ALA) montre des effets positifs.

Un petit-déjeuner riche en protéines, fibres et bons lipides (œufs, avoine, graines, yaourt grec) permet une glycémie stable. Une marche de 10–15 min après le repas améliore la régulation des sucres dans l’organisme, et un dîner léger et pris tôt favorise une glycémie matinale plus équilibrée.

Déséquilibre du système nerveux autonome (SNA)

Le système nerveux autonome (SNA) régule la balance entre le parasympathique (repos, récupération) et le sympathique (activation, vigilance). Chez certaines personnes, le matin démarre avec un parasympathique “collant” ou un sympathique qui peine à se relancer.

Les signes sont une énergie “molle”, une inertie au réveil, et une clarté qui ne revient qu’après mouvement, lumière ou stimulation. Il n’y a pas de manque de sommeil, mais une difficulté à basculer vers l’état d’éveil optimal.

Les actifs qui peuvent contrer cette problématique sont l’ ashwagandha , un adaptogène régulant l’axe hypothalamo–hypophyso–surrénalien (HPA), qui aide à stabiliser la réponse au stress et l’énergie, favorisant une transition plus fluide du repos vers l’activation. Le magnésium, essentiel à l’équilibre neurovégétatif, module l’excitabilité neuronale. La théanine favorise une vigilance calme, sans sédation, en augmentant l’activité des ondes alpha du cerveau . Les oméga-3 (EPA/DHA) améliorent la fluidité des membranes cellulaires transmettant les messages nerveux. Et pour finir, le ginseng stimule la vigilance et l’énergie matinale.

Un protocole d’activation nerveuse au lever aide à “débloquer” le système. 1–2 min de respiration rapide nasale pour stimuler le sympathique, suivies de 2–3 min de respiration lente pour ancrer l’équilibre.

Une exposition directe au soleil ou à une lampe de luminothérapie pour relancer l’horloge circadienne. Un mini-circuit d’exercice sur 3 à 5 min (squats, escaliers, étirements dynamiques) pour activer cœur, muscles et système nerveux.

Mitochondries cérébrales, oxydation et fatigue malgré le sommeil

Les mitochondries assurent la production d’ATP, indispensable à l’énergie cérébrale. Quand leurs cofacteurs manquent ( vitamines B ), que les membranes neuronales sont pauvres en DHA ou que le stress oxydatif s’accumule, la respiration cellulaire s’essouffle. Résultat, le matin apparaissent brouillard mental, baisse d’endurance cognitive et sensation de “cerveau fatigué”. Ce déficit énergétique n’est pas lié à la durée du sommeil, mais à une production inefficace d’ATP.

Les actifs utiles pour soutenir les mitochondries sont le coenzyme Q10 qui soutient directement la production d’ATP. Les complexes de vitamines B (B1, B2, B3, B5), indispensables à la chaîne de fabrication de l’ATP. La créatine stocke et restitue rapidement du phosphate énergétique, réduisant la fatigue cognitive lors d’efforts intellectuels prolongés. L’acétyl-L-carnitine transporte les acides gras dans les mitochondries; et le DHA, oméga 3 majeur du cerveau, aide les membranes mitochondriales .

Un entraînement régulier de 30–45 min de marche rapide, vélo ou natation stimule la biogenèse mitochondriale. Une alimentation riche en couleurs (fruits rouges, légumes verts, herbes aromatiques) fournit des polyphénols protecteurs contre l’oxydation. Les cuissons douces (vapeur, basse température) limitent quant à elles la production de composés oxydants. Et la marche après les repas améliore à la fois la glycémie et la disponibilité énergétique cérébrale.

Notre programme fatigue malgré un bon sommeil

Ce programme associe L-tyrosine et rhodiola pour relancer l’élan et la volonté d’effort. La L-tyrosine est le précurseur direct de la dopamine, essentielle à la motivation et à la clarté psychique. Son apport aide à compenser les phases de ralentissement où la synthèse de neurotransmetteurs est insuffisante. La rhodiola, plante adaptogène, module l’ axe HPA (hypothalamo–hypophyso–surrénalien) et soutient les voies dopaminergiques et sérotoninergiques. Elle améliore la résistance au stress, renforce l’endurance cognitive et favorise une énergie stable sans nervosité.

En synergie, ces deux actifs permettent de relancer la dynamique du matin, d’éviter l’inertie, et de soutenir la motivation et la concentration.

Pour qui ?

  • Difficile de se mettre en route
  • Procrastination
  • Besoin de café ou autres stimuli pour démarrer
  • “Coup de mou” cognitif quand on doit gérer plusieurs choses
  • Perte d’intérêt ou baisse de motivation matinale
  • Énergie plus faible en matinée
  • Sensation d’énergie non proportionnelle au temps de sommeil

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Conclusion

Se réveiller fatigué malgré un temps de sommeil suffisant n’est jamais anodin. Cela reflète souvent un désalignement entre besoins physiologiques, habitudes de vie et rythmes biologiques. Les causes sont généralement plurielles, mêlant dérèglement circadien, nutrition, respiration, hydratation et l'équilibre neurochimique. Il est indispensable d’écarter toute cause médicale avant d’entreprendre les changements nécessaires pour améliorer durablement son énergie du matin jusqu’au soir. Les actifs naturels , associés à des stratégies simples, offrent dans ce sens un soutien précieux pour retrouver de la clarté et de la motivation au lever.

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