Il ne fait aucun doute que le glutathion présente de nombreux bienfaits, car cette molécule joue un rôle majeur dans la réduction du stress oxydatif. Il est donc logique qu'augmenter la production de glutathion puisse être bénéfique pour toutes les fonctions de l'organisme. Alors, comment procéder pour augmenter son niveau de glutathion ? On vous donne nos conseils.
5 stratégies majeures peuvent aider les cellules à augmenter leur production en glutathion et/ou à obtenir un niveau optimal.
1- Diminuer le besoin de glutathion
Pour que l’organisme et les cellules aient des besoins en glutathion plus limités, il faut diminuer la charge toxique à laquelle les cellules s’exposent. Pour cela, on peut par exemple :
- limiter la consommation d'alcool ;
- diminuer l'exposition aux polluants organiques, notamment dans l’alimentation.
2- Enrichir son alimentation en composés organo-sulfurés
Le glutathion est un tripeptide contenant du soufre (du fait de la fonction thiol portée par la cystéine), consommer des aliments contenant du soufre peut contribuer à apporter aux cellules les éléments nécessaires à la synthèse de glutathion endogène. Attention, il ne s’agit pas de soufre, mais d’aliments contenant du soufre organique.
Vous en trouverez par exemple en grande quantité dans les crucifères, l’oignon, l’ail et le radis. Les extraits de brocolis titrés en sulforaphane, disponibles en compléments alimentaires, sont également intéressants en termes d’association.
3- Fournir des nutriments spécifiques pour aider l’organisme à synthétiser du glutathion
Une autre stratégie pour favoriser la production de glutathion repose sur l'utilisation de N acetyl cysteine en complément alimentaire (NAC), un précurseur de la cystéine.
En effet, l'acide aminé cystéine est le principal facteur limitant la synthèse de glutathion. La recherche montre que l'intestin absorbe bien la NAC et qu'une supplémentation en celle-ci permet d’aider l’organisme à synthétiser du glutathion. [1]
Cependant, la supplémentation en NAC repose sur la capacité de l'organisme à synthétiser le glutathion à partir des matières premières disponibles. Cette capacité diminue avec l'âge ainsi qu'en présence de dérèglements physiologiques.
4- Viser l’effet de synergie pour augmenter son niveau de glutathion
Un bon exemple est l'acide alpha-lipoïque ALA, dont la supplémentation (via le sodium R lipoate ou l'huile de lin par exemple) augmente les niveaux de glutathion mitochondrial de manière indirecte. En effet, l’ALA prolonge la durée de vie métabolique de divers autres antioxydants comme la vitamine C, la vitamine E et la coenzyme Q10. Il renouvelle indirectement les niveaux de ces antioxydants qui sont nécessaires au recyclage du glutathion dans l'organisme.
Notez également l’effet synergique entre le chardon-Marie bio et le glutathion. Grâce à son principe actif, la silymarine, l'extrait de chardon-Marie peut exercer ses propriétés antioxydantes [2]. De plus, selon de nombreuses recherches, la silymarine impacte les niveaux de glutathion. Elle permet également de protéger les cellules contre le stress oxydatif, limitant le vieillissement cellulaire. [3,4,5]
Cependant, pour profiter des bienfaits du chardon-Marie (et donc du glutathion, puisque les deux travaillent en synergie), il est important de s’assurer de la qualité de celui-ci.
La plupart des suppléments de glutathion se décomposent simplement dans l'estomac. Seule une fraction du supplément parvient donc dans la circulation sanguine. Le glutathion liposomal, quant à lui, est protégé de l'environnement hostile de l'estomac par les liposomes. Il est capable de traverser les membranes cellulaires pour servir directement dans la cellule. [6]
Le glutathion liposomal est composé du glutathion, enfermé dans un vecteur lipidique à base de lécithine de soja ou de tournesol, ressemblant à la membrane d’une cellule. Cela permet alors à la molécule de traverser plus facilement les membranes cellulaires et d'entrer dans la cellule. La forme brevetée de glutathion liposomal appelée Setria® s'est avérée être le moyen le plus rapide d'augmenter son niveau dans l'organisme.
À la différence des suppléments standards présents sur les marchés, Dynveo propose du glutathion liposomal. Il est hautement stable et biodisponible. En voici les caractéristiques :
Glutathion Dynveo | Glutathion standard |
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Qualité Setria*, origine 100% naturelle : biofermentation, forme réduite GSH ultra pure (>99%). Forme liposomale stable et non oxydée : matrice 100% végétale (phospholipides). Pureté inégalée - composition avec seulement 2 actifs : glutathion et phospholipides Gélule végétale et vegan : absence d'excipients et d'additifs, protection contre l'humidité et l'oxydation. |
Forme non liposomale, impactant directement sa dégradation au niveau des sucs gastriques. Taux de pureté non communiqué, absence d'analyses certifiées Instabilité du liposome par l'ajout de composés chimiques (Vitamine C, Vitamine E, triglycérides), date de conversion à 2 ans. Présence d'excipients, d'anti-agglomérants type stéarate de magnésium et d'arômes. |
Augmenter son taux de glutathion est donc essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Vous pouvez favoriser sa production en régulant votre alimentation (évitez les polluants organiques, privilégiez la consommation d’aliments contenant du soufre ou encore des nutriments comme la N-acétylcystéine). Vous pouvez également viser un effet de synergie indirect grâce à la supplémentation de certains composés, comme l'acide alpha-lipoïque.
Le glutathion produit par l’organisme sert d’antioxydant et de détoxifiant
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article sur les bienfaits du glutathion.
Notez que les compléments alimentaires à base de glutathion ne présentent aucun danger pour l'organisme si vous respectez les dosages prescrits. Ils peuvent, à ce jour, être consommés en totale innocuité.
Sources :
1. N-Acetylcysteine—a safe antidote for cysteine/glutathione deficiency Curr. Opin. Pharmacol., 7 (2007), pp. 355-359.
2. Raffaele Capasso, Natasa Milic, Francesco Capasso, Res.2010 Oct;24(10):1423-32.
3. J Pérez, V García, E Uría, M Vadillo, L Raya. Phytomedicine. 2010 Dec 1;17(14):1090-4.
4. S Karutha Pandian, K Pandima Devi, Toxicol Appl Pharmacol. 2010 Sep 1;247(2):116-28.
5. T Garciapiña, V Perez-Alvarez, M Mourelle, J Appl Toxicol. 1992 Dec;12(6):439-42.
6. Eur J Clin Nutr. 2018 Jan; 72(1): 105–111.