Le fer est un minéral essentiel à l’organisme, intervenant dans de nombreuses fonctions physiologiques. Il est le principal composant de l’hémoglobine et de la myoglobine, deux protéines essentielles au transport et au stockage de l’oxygène. Le fer joue également un rôle primordial dans la synthèse de l’ADN et le renouvellement cellulaire.
Les principales sources alimentaires de fer sont :
• L’alimentation carnée (viandes, poissons, crustacés), apportant du fer assimilable sous sa forme héminique principalement (Fe2+)
• Certains végétaux, céréales et légumineuses, apportant du fer sous une forme non héminique, moins assimilable (Fe3+)
Un équilibre homéostatique, entre les pertes et les apports en fer, est assuré par l’organisme afin de garantir une concentration suffisante en fer. En effet, un excès de fer peut entraîner des réactions d’oxydation délétères à l’organisme. À l’inverse, les carences en fer engendrent plusieurs dérèglements physiologiques. Les plus connus sont : la fatigue, l’affaiblissement du système immunitaire ou encore une diminution des performances mentales.
Certaines populations présentent un risque accru de carence en fer, principalement :
• Les femmes enceintes (40%) et les enfants présentant des besoins supérieurs en fer
• Les femmes ayant des menstruations engendrant une perte de sang importante
• Les personnes vegans, végétariennes et végétaliennes.
Selon l’étude INCA 3 de l’ANSES, l’apport journalier moyen en fer chez les adultes est de 10,5 mg/j alors que les VNR sont de 14mg.