Surmenage ou fatigue ? Les signes pour prévenir l’épuisement professionnel
74% des salariés ont déjà eu l’impression de ne pas s’en sortir au travail. Face à une situation de surmenage, une question revient souvent : « Suis-je juste fatigué·e… ou en train de m’épuiser ? » Reconnaître les premiers signes est essentiel pour préserver sa santé. Cet article éclaire les différences entre fatigue passagère et surmenage afin d’agir avant de franchir un seuil critique.
Qu’est ce que le surmenage ?
Le surmenage correspond à un état d’épuisement résultant d’un déséquilibre à moyen ou long terme entre les sollicitations (mentales, émotionnelles ou physiques) et les ressources de récupération disponibles (sommeil, repos, etc.). Contrairement à une fatigue ponctuelle, le surmenage s’installe lentement et se manifeste le plus souvent de façon insidieuse. Le corps et l’esprit perdent progressivement leur capacité à faire face à une pression prolongée dès lors qu’un effort excessif est maintenu. Le terme surmenage désigne le plus souvent le surmenage professionnel, pourtant cet état peut concerner des personnes n’ayant pas d’activité professionnelle.
Fatigue, surmenage, burn-out : les différences
La fatigue, le surmenage et le burn-out sont en quelque sorte des gradations distinctes de l’épuisement.
La fatigue
C’est une réaction normale à une dépense d’énergie inhabituelle. Elle apparaît après un effort intense ou un manque de sommeil temporaire et disparaît après quelques jours de repos.
Le surmenage
Il désigne une fatigue qui perdure liée à une accumulation de tensions sans récupération suffisante. C’est une spirale dans laquelle la récupération ne parvient plus à contrebalancer les charges.
Le burn-out
Lorsque le surmenage atteint un stade avancé, les déséquilibres peuvent entraîner une forme d’épuisement global caractérisé par une fatigue chronique, une forme de retrait mental, et une perte marquée d’efficacité. C’est le burn-out, un état reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un trouble de l’adaptation au stress professionnel chronique.
Les signes de surmenage
Le surmenage se manifeste à plusieurs niveaux. Physiquement, les signes précoces incluent une somnolence en journée et des tensions dans la nuque ou les épaules. À un stade plus avancé, des troubles du sommeil récurrents et des douleurs diffuses peuvent s’installer. Émotionnellement, il se traduit d’abord par une irritabilité inhabituelle, une perte d’enthousiasme ou un sentiment de lassitude. Et si l’état persiste, des accès de cynisme, de la tristesse inexpliquée ou une anxiété croissante peuvent alors apparaître. Au niveau cognitif et comportemental, on voit la concentration diminuer et les erreurs se multiplier. Si la situation perdure, des lapsus fréquents, un repli social ou une perte de motivation peuvent apparaître. Ces signes varient chez chacun, mais indiquent toujours que l’équilibre est rompu.
| Domaine | Signes précoces | Signes avancés |
|---|---|---|
| Physique | Somnolence diurne, tensions cervicales | Troubles du sommeil persistants, douleurs chroniques |
| Émotionnel | Irritabilité, perte d’enthousiasme | Cynisme, crises de larmes, anxiété sévère |
| Cognitif et comportemental | Manque de concentration, erreurs ponctuelles | Lapsus fréquents, démotivation, isolement social |
Pourquoi se retrouve t-on surmené ?
Le surmenage résulte d’une charge de travail ou d’activité excessive, mais plusieurs facteurs peuvent avoir le rôle d’accélérateurs. La charge de travail (activité) d’un côté se confronte à la charge émotionnelle (relationnelle) de l’autre. Les cultures d’entreprise où les horaires débordent et les e-mails sont traités le soir et le week-end réduisent les zones de repos en faisant entrer les tensions du travail dans l’espace personnel. Certains traits de personnalité influent également. Le perfectionnisme, la difficulté à dire non, ou une recherche de sens insatisfaite renforcent ainsi la vulnérabilité face au surmenage. Et bien sûr, les responsabilités dans le cadre personnel s’ajoutent à celle au travail. La parentalité, être aidant familial, les préoccupations financières, et les situations émotionnelles intra familiales pèsent lourd sur les ressources déjà sollicitées. Les femmes qui réalisent encore la plus grande part des tâches ménagères et parentales sont ainsi beaucoup plus touchées.
Mécanismes physiologiques
Le surmenage mobilise intensément l’axe de stress principal, appelé axe HPA (axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien). Une stimulation chronique de ce système perturbe la production de cortisol, qui influe sur les cycles veille-sommeil. Des réveils nocturnes fréquents peuvent alors apparaître. En parallèle, la baisse du BDNF (facteur neurotrophique) limite la capacité du cerveau à se réorganiser face au stress, ce qui peut induire une sensation de blocage, d’incapacité d’agir. Dans le cerveau, des marqueurs augmentés comme l’IL-6 ou la CRP peuvent induire fatigue musculaire et mentale. Au niveau cellulaire, les ressources énergétiques qui se dégradent avec une production d’ATP ralentie, induisent une fatigue générale. Les phénomènes physiologiques liés au surmenage altèrent également l’équilibre du microbiote intestinal et la production de neurotransmetteurs, deux éléments centraux de la régulation de l’humeur et de la vigilance.
Comment lutter contre le surmenage ?
Astuces à mettre en place
Pour sortir du surmenage, la première étape consiste à réorganiser son emploi du temps. Clarifier les priorités et délais, et alterner entre tâches exigeantes et les activités plus simples est central. Définir un couvre-feu numérique permet de protéger les temps de récupération de toute sollicitation. Des micro-siestes de 10 à 20 minutes peuvent permettre de réactiver l’énergie en journée.
Pratiquer la cohérence cardiaque trois fois par jour prend quelques minutes et permet d’apaiser le système nerveux. S’exposer à la lumière naturelle et marcher à l’extérieur favorise la régulation du rythme veille-sommeil. Enfin, intégrer plusieurs fois par semaine ou au quotidien relaxation guidée, de la sophrologie ou de l’hypnose offre un espace pour reconnecter avec une détente profonde.
Activité physique
L’activité physique joue un rôle majeur dans la récupération. Une pratique sportive modérée de 150 minutes distribuées sur la semaine améliore la qualité du sommeil, stimule les endorphines et réduit les tensions mentales. L’exposition à la lumière naturelle pendant l’effort renforce ses bénéfices. Le yoga et la danse sont des pratiques douces qui ont montré avoir des effets très positifs, tout comme les balades en nature.
Au-delà de l’activité physique, les activités ressourçantes comme les pratiques artistiques permettent également de relâcher la pression interne. Elles activent des circuits cérébraux associés à la récompense et à la détente. L’enjeu n’est pas la performance, mais la régularité et le plaisir.
Sommeil
Un sommeil réparateur est essentiel face au surmenage. Améliorer la qualité de l’endormissement et éviter les réveils nocturnes nécessite le respect de certaines règles. Favoriser un bon sommeil passe par le respect d’horaires de coucher et de lever réguliers tout au long de la semaine afin de stabiliser le rythme circadien. Éviter les excitants (café, thé, etc.) en fin de journée et limiter l’exposition aux écrans au moins une heure avant de dormir est indispensable à une bonne gestion du sommeil. Des rituels apaisants comme la lecture, la respiration lente ou une infusion relaxante signalent au corps qu’il est temps de ralentir. Une chambre sombre, fraîche et silencieuse est préférable.
En complémentation, chez Dynveo, le complexe Sommeil associé au magnésium est le combo idéal pour favoriser l’endormissement et la qualité du sommeil profond. L’ashwagandha, la valériane et la mélisse bio qu’il contient sont des plantes qui soutiennent la relaxation à travers le GABA et l’adénosine. Le complexe sommeil contient également une petite dose de mélatonine extraite du millepertuis. La mélatonine végétale est reconnue pour aider à restaurer le rythme veille-sommeil. Le magnésium est un cofacteur indispensable à la production de mélatonine qui agit aussi sur la détente musculaire. Sous la forme de bisglycinate de magnésium, il est particulièrement bien assimilé et entraîne moins de désordres digestifs que sous d’autres formes. La mélatonine est impliquée dans le rythme veille-sommeil, en complément elle contribue à sa régulation.
Pour en savoir plus sur la mélatonine, lisez notre article : Cycle et hormones du sommeil
Programme naturel pour le surmenage
Un programme de soutien naturel peut participer à restaurer les capacités physiques et mentales. Chez Dynveo, le complexe multivitamines Multi27, et le ginseng bio Coréen s'accordent parfaitement pour une complémentation couvrant les besoins physiologiques. Le ginseng est reconnu pour ses propriétés adaptogènes qui soutiennent l’organisme face à la fatigue. Il soutient l’endurance, la vitalité et permet une meilleure gestion du stress. Un complexe multivitaminé riche en antioxydants, minéraux, omégas 3 et vitamines du groupe B, favorise la production d’énergie cellulaire normale et la clarté mentale. Ces micronutriments soutiennent les fonctions cognitives et participent à la régulation du système nerveux. Un apport quotidien durant 1 à 3 mois peut être une base précieuse pour accompagner la sortie du surmenage.