Quels sont les différents types d’algues ?
On distingue plusieurs types d'algues. D’abord, il y a les micro-algues d’eau douce : klamath, spiruline, et chlorella. La première est récoltée dans le lac Upper Klamath en Oregon, tandis que spiruline et chlorella sont généralement cultivées dans des bassins. Leur culture doit maîtriser la température, le pH et la lumière, ce qui garantit l’absence de contaminants. Ensuite, les algues de mer sont depuis longtemps utilisées pour l’alimentation humaine. Ces macro-algues marines brunes, rouges ou vertes sont considérées comme les « légumes de la mer ». Les plus connues sont l’agar agar (gélifiant) ou le nori (pour faire les makis). Une algue particulièrement intéressante est le kelp. Cette laminaire a une richesse exceptionnelle en iode.
Enfin, il existe aussi des micro-algues marines comme Schizochytrium sp. Cette espèce synthétise directement les Oméga 3 DHA et EPA. Elles fournissent la base de nos produits DHA végétal et Oméga 3 végétal : une alternative 100 % vegan à l’huile de poisson.
Pourquoi prendre des algues en complément alimentaire ?
Les algues sont de véritables trésors nutritionnels. La spiruline apporte une quantité significative de protéines, de fer et de bêta-carotène. Autre exemple : le kelp apporte la dose quotidienne d’iode dans une seule gélule. Les huiles d’algues offrent un DHA comparable à celui du saumon, sans pollution marine ni arrière-goût.
De plus, ce sont de véritables totum pour la santé. Contrairement à un nutriment isolé, l’algue apporte une multitude de nutriments et des cofacteurs : protéines, pigments, minéraux, polysaccharides. Cette synergie potentialise les effets : par exemple, la phycocyanine recycle la vitamine C que la spiruline contient déjà.
Enfin, prendre des algues en complément alimentaire est plus sécuritaire que dans les sachets d’algues alimentaires. Les algues vendues en rayon proviennent souvent d’eaux côtières où s’accumulent métaux lourds et micro-plastiques. La législation des compléments alimentaires est beaucoup plus stricte que celle sur les aliments. Résultat : les algues doivent nécessairement être récoltées dans des zones exemptes de pollution et être testées lot par lot sur les différents contaminants.
Quels sont les bienfaits des algues ?
Les bienfaits sont propres à chaque type d’algue :
Vitalité & fatigue: la richesse en nutriments de la spiruline (fer, vitamines B...) renforce l’énergie physique.
Santé cardiovasculaire : le DHA/EPA des Oméga 3 végétaux maintiennent les triglycérides et participent au bon fonctionnement du cœur.
Equilibre nerveux et humeur : le PEA contenu dans la klamath favorise l’équilibre émotionnel, tandis que la spiruline renforce l’énergie mentale. Les Oméga 3 vegan soutiennent le système nerveux.
Défense antioxydante : la spiruline, notamment grâce à la phycocyanine et la chlorophylle, aide à neutraliser les radicaux libres
Immunité : la spiruline est très utile pour soutenir les défenses naturelles, notamment en période de fatigue.
Thyroïde : l’iode contenu dans le kelp optimise la production d’hormones thyroïdiennes T3/T4 et soutient l’énergie.
Quelle quantité d’algues consommer par jour ?
Ici encore, cela dépend du type d’algue consommé :
Spiruline bio : 2 à 3 grammes par jour (en paillettes ou comprimés)
Klamath : 1 à 2 grammes par jour (en poudre ou comprimés)
Iode de kelp : 1 gélule par jour, soit 150 µg d’iode
DHA / Oméga 3 végétal : 250 à 500 mg de DHA ou/et EPA par jour
Quelle est la meilleure algue pour la thyroïde ?
Contrairement aux idées reçues, les micro-algues d’eau douce ne contiennent pas d’iode. Dans ce cas, c’est le kelp qu’il faut privilégier. Une gélule d’Iode de kelp Dynveo couvre les besoins journaliers en iode (150 µg) sans risque de surdose.
Algue spiruline : meilleure en complément alimentaire ?
Il est en effet préférable de choisir une spiruline en complément alimentaire, que ce soit sous forme de comprimés, poudre ou paillettes. Les compléments alimentaires sont soumis à des normes très strictes, bien plus sévères que les aliments enrichis en spiruline. Pour commencer, la spiruline peut être contaminée aux microcystines. Ces toxines secrétées par les micro-algues sont toxiques pour le foie. D’autre part, il est important d’avoir la teneur exacte en bêta-carotène. Ce précurseur de vitamine A est en quantité importante dans la spiruline. Pourvu de nombreux bienfaits, il s’avère néfaste lorsqu’il est consommé à fortes doses régulièrement. Par exemple, notre spiruline bio contient 75% des apports recommandés pour 6 comprimés.
Un autre point de vigilance : un excès de bêta-carotène associé à la fumée de cigarettes peut augmenter le risque pulmonaire. Les personnes atteintes de phénylcétonurie doivent aussi éviter, la spiruline contenant de la phénylalanine. Il est possible de prendre tous les jours de la spiruline en complément alimentaire, à dose modérée (2–3 g). Elle agit comme un multivitamines naturel.