Comment renforcer son système immunitaire

publié par Les experts Dynveo |
Ce qu'il faut retenir :

• Le système immunitaire repose sur deux axes complémentaires : l’immunité innée, rapide, et l’immunité adaptative, précise et mémorisée.

• Les organes clés (peau, muqueuses, microbiote, ganglions, foie) coopèrent avec les cellules immunitaires pour protéger l’organisme en continu.

• Un système immunitaire affaibli provient souvent d’un manque de sommeil, d’une alimentation pauvre, du stress chronique, d’une dysbiose intestinale ou de toxines.

• Des nutriments essentiels (vitamines C, D, A, B6/B9/B12, zinc, sélénium, fer), les champignons médicinaux et les probiotiques soutiennent les défenses.

• Les programmes personnalisés et les gestes quotidiens (sommeil, sport modéré, alimentation méditerranéenne, gestion du stress, exposition à la lumière) renforcent l’immunité.

Pour pouvoir renforcer son immunité, il faut déjà comprendre comment ce système immunitaire s’organise. L’immunité innée (barrières, macrophages, NK) réagit vite, tandis que l'immunité acquise (lymphocytes B/T) met plus de temps car elle apprend et mémorise. Plusieurs organes et structures sont impliqués. Peau, muqueuses, microbiote, lymphe et foie fonctionnent comme un réseau coordonné pour protéger l’organisme. Dans cet article, nous vous proposons des solutions simples et pratiques à mettre en place lors d’un système immunitaire affaibli. Et nous vous proposons des programmes prêts à l’emploi pour une approche individualisée.

Physiologie de l’immunité 

Immunité innée et acquise

Le système immunitaire est un réseau coordonné de barrières, de cellules et de signaux chimiques qui protègent l’organisme contre les agents extérieurs et qui surveillent l’intégrité des tissus. Il repose sur deux grands axes complémentaires :

1/ L’immunité innée, d’abord, constitue la première ligne de défense. Peau et muqueuses forment des barrières physiques et chimiques, tandis que des cellules sentinelles (macrophages, neutrophiles, cellules dendritiques) reconnaissent les agents étrangers. Cette reconnaissance déclenche une réponse rapide : phagocytose et production de radicaux libres afin de lutter efficacement. 

2/ L’immunité adaptative prend le relais avec une précision et une mémoire remarquables. Les lymphocytes B produisent des anticorps capables de neutraliser des toxines ou de marquer les intrus pour leur élimination. Les lymphocytes T se divisent en sous-populations : les T auxiliaires (CD4+) coordonnent la réponse en modulant les cytokines, tandis que les T cytotoxiques (CD8+) détruisent les cellules qui ont été attaquées. Après le combat, une fraction de lymphocytes devient mémoire, assurant une réponse plus rapide et plus efficace lors des réexpositions.

Structures et organes impliqués dans les défenses

La peau est la première ligne de défense, combinant une barrière physique serrée et une chimie défensive. Les kératinocytes libèrent des peptides protecteurs (défensines, cathélicidines) faisant partie de l’immunité innée. Mais elle exerce aussi une activité acquise via les cellules de Langerhans. Ces dernières patrouillent dans la peau, reconnaissent les agents externes  et présentent l’antigène aux lymphocytes qui sécrètent les anticorps spécifiques.

Les muqueuses (respiratoires, digestives, uro-génitales) piègent les intrus dans un mucus riche en mucines, lysozyme et lactoferrine, tandis que les cils les expulsent. Sous l’épithélium, macrophages et cellules dendritiques guettent, et des plasmocytes sécrètent des immunoglobulines (IgA sécrétoires) pour que les lymphocytes interviennent. Ici encore, l’innée (mucus, mouvement ciliaire) coopère avec l’acquise (IgA, lymphocytes T/B).

Le microbiote est un co-équipier immunitaire à part entière. Il renforce l’épithélium intestinal en stimulant la sécrétion de mucus, de défenses et l’expression des jonctions serrées : la barrière devient moins perméable aux intrus. La flore intestinale dialogue en continu avec les cellules immunitaires via des métabolites. Les acides gras à chaîne courte (butyrate, propionate, acétate), issus de la fermentation des fibres, nourrissent les colonocytes, favorisent les lymphocytes T régulateurs (Treg) et la production d’IgA sécrétoires.

Dans le sang, les neutrophiles et les monocytes (futurs macrophages) mènent la charge innée par phagocytose, par  libération de radicaux libres et production de cytokines. En parallèle, l’immunité acquise circule avec les lymphocytes B (anticorps) et T (CD4+ auxiliaires, CD8+ cytotoxiques). La moelle osseuse est le centre de production des cellules immunitaires. 

Les ganglions lymphatiques, baignés par la lymphe, sont les lieux de rencontre entre cellules du « soi » et du « non soi ». Les cellules dendritiques et lymphocytes B (immunité innée) se mêlent aux lymphocytes T pour aider à protéger l’organisme de l’intérieur. 

Le foie est à la fois une centrale de défense innée et un organe de tolérance immunitaire. Côté protection rapide, les hépatocytes synthétisent l’arsenal circulant de première ligne : protéines du complément, protéines de phase aiguë et macrophages. Les acides biliaires et leurs récepteurs modulent la production de cytokines et la perméabilité de la barrière intestinale. Il est aussi riche en cellules NK/NKT et induit les lymphocytes T régulateurs.

Enfin, les glandes annexes (salive, larmes, sécrétions nasales) apportent IgA, lysozyme et interférons, assurant une hygiène locale continue. 

Ensemble, ces structures forment un système intégré où barrières, signaux et mémoires coopèrent pour une protection à la fois rapide et durable.

Les 10 causes fréquentes d’un système immunitaire affaibli

Un système immunitaire affaibli peut être consécutif à une maladie. Il est important de consulter son médecin pour qu’il pose un diagnostic et décide des traitements éventuels. 

Mais souvent, une fragilité immunitaire est due à un ensemble de causes fonctionnelles. L’hygiène de vie (sommeil, alimentation, sédentarité …) ou les situations de la vie (stress, toxines…) impactent fortement nos capacités. Voyons ensemble les 10 causes les plus fréquentes et réversibles. 

1/ Un sommeil insuffisant ou irrégulier. Dormir moins de 7–8 h, des horaires changeants et dettes de sommeil perturbent l’horloge biologique et réduisent l’activité des cellules immunitaires. 

2/ Stress chronique et charge mentale. Une élévation prolongée du cortisol (hormone du stress) fragilise les muqueuses et altère la surveillance immunitaire au quotidien. 

3/ Fatigue accumulée et manque de récupération. La fatigue chronique crée un déficit énergétique cellulaire diminuant les capacités des cellules immunitaires. 

4/ Manque de lumière naturelle. Le manque de lumière nuit à la production de vitamine D, à l’humeur et au rythme circadien (veille/sommeil). Or, ces trois paramètres sont fortement reliés à la vitalité immunitaire. 

5/ Alimentation pauvre en nutriments protecteurs. Une alimentation carencées en nutriments essentiels (protéines, fibres, vitamine D, C, zinc, sélénium, oméga-3, polyphénols…) a pour conséquence une perte d’efficacité des anticorps et une fragilité des barrières naturelles. 

6/ Sédentarité ou excès d’entraînement sans récupération. L’inactivité diminue la vigilance de nos défenses. A l’inverse, le sport intensif provoque un excès de radicaux libres qui nuisent à la réponse immunitaire. 

7/ Dysbiose intestinale. Un déséquilibre de la flore intestinale impacte négativement la production des acides gras à chaîne courte et perturbe la muqueuse. L’activation des cellules de l’immunité est moins performante. 

8/ Excès de radicaux libres ou vieillissement. Les excès radicaux libres ou la baisse des défenses antioxydantes (observées lors du vieillissement) favorisent l’oxydation de l’ADN des cellules immunitaires. 

9/ Toxines et pollution. Pesticides, tabac, métaux lourds, particules fines… Sont autant de molécules qui perturbent le microbiote, génèrent des radicaux libres, altèrent les barrières (peau et muqueuses). Ils affaiblissent l’ensemble de nos défenses immunitaires. 

10/ Isolement social ou manques émotionnels. L’isolement et la solitude perçue modifient l’expression de gènes immunitaires, rendant nos défenses moins performantes. La baisse de l’humeur (tristesse, apathie) réduit l’activité spontanée des cellules NK et la qualité de la réponse anticorps.

Les nutriments pour renforcer son système immunitaire

Les vitamines pour booster les défenses 

La vitamine C soutient les barrières (peau et les muqueuses) en favorisant la synthèse du collagène. Elle booste l’action des cellules immunitaires : phagocytose neutrophile, prolifération lymphocytaire et à la production d’interférons. La vitamine C liposomale améliore la tolérance digestive et la biodisponibilité : c’est la forme la plus efficace. L'acérola bio apporte de la vitamine C 100% végétale. 

La vitamine D agit comme un chef d’orchestre immunitaire. Elle se fixe aux récepteurs des macrophages, et des lymphocytes, modulant l’expression de nombreux gènes. Elle renforce l’immunité innée et solidifie les barrières en soutenant les jonctions serrées des muqueuses respiratoires et intestinales. La vitamine D module les réponses des défenses en favorisant les T régulateurs. Elle oriente l’immunité acquise via une présentation antigénique plus efficace et une activation des lymphocytes T/B mieux calibrée.

La vitamine A renforce l’immunité innée  en soutenant la différenciation épithéliale, la production de mucus et l’intégrité des jonctions serrées (intestin, voies respiratoires). Elle oriente l’immunité acquise en favorisant la commutation des lymphocytes B vers les IgA. Enfin, elle module les réponses des lymphocytes T en promouvant les T régulateurs. On trouve la vitamine A en quantité dans l’huile de foie de morue pure. Le bêta-carotène est un précurseur végétal. 

Les vitamines B6, B9 et B12 forment un moteur biochimique des défenses. Cofacteurs majeurs, elles modulent l’expression génique via la méthylation et assurent la synthèse d’ADN/ARN indispensable aux cellules immunitaires. Elles soutiennent l’innée en facilitant la production de cytokines, la maturation des cellules myéloïdes et l’activité NK. Elles orchestrent l’acquise en permettant l’expansion des lymphocytes T/B, la différenciation en plasmocytes et une production d’anticorps de qualité. La prise d’un complexe de vitamines B peut être une option, plutôt que prendre de la vitamine B12 active, vitamine B9 ou vitamine B6 active de manière isolée. 

Les minéraux

Le zinc est un cofacteur clé de plus de 300 enzymes et de nombreux facteurs de transcription, ce qui en fait un régleur génomique des défenses. Il renforce l’immunité innée en maintenant les jonctions serrées épithéliales (peau, muqueuses), l’activité des neutrophiles et des NK. Le zinc joue aussi le rôle d’antioxydant. Côté immunité acquise, il est indispensable à la maturation du thymus, à l’activation des lymphocytes T/B et à une réponse anticorps de qualité.

Le sélénium est l’ingrédient central des sélénoprotéines qui pilotent l’équilibre redox des cellules immunitaires. Il limite le stress oxydatif dans les neutrophiles et macrophages et induit une meilleure fonction des NK. Le sélénium soutient aussi l’immunité acquise : prolifération et différenciation des lymphocytes T et la qualité de la réponse anticorps (plasmocytes). 

Le fer est un cofacteur essentiel aux enzymes immunitaires : myéloperoxydase (neutrophiles), cytochromes et ribonucléotide réductase (prolifération lymphocytaire). Il soutient les phagocytes et la prolifération des lymphocytes T et B.  La forme bisglycinate de fer est bien assimilée et bien tolérée comparativement à d’autres formes. Lorsque le fer s’absorbe mal, il est préférable de miser sur la lactoferrine bio-active

Le cuivre est un cofacteur de nombreuses cupro enzymes, ce qui en fait un régulateur redox et métabolique des défenses. Il renforce l’immunité innée : les macrophages utilisent le cuivre. Mais il soutient aussi la prolifération et signalisation des lymphocytes T/B.

Les champignons : maitake, reishi et shiitake 

Reishi, shiitake et maitake sont 3 champignons qui agissent sur le système immunitaire, notamment grâce à leur teneur en béta-glucanes. 

Le maïtaké contient des β-glucanes spécifiques, appelés fraction D. Il agit principalement sur l’immunité innée (macrophages, cellules dendritiques. activité NK), ce qui lui procure une action rapide. C’est le champignon à privilégier quand les premiers signes apparaissent car il agit d’abord comme booster de première ligne. Choisir un maitake bio titré minimum à 20% de bêta-glucanes est judicieux pour profiter de ses bienfaits. 

Le shiitake contient un béta-glucane spécifique, appelé le lentinane.  Il a une action sur l’immunité innée , mais il favorise surtout les défenses acquises. Il soutient la production d’IgA dans les muqueuses et mobilisation des lymphocytes T. C’est le champignon à privilégier lorsque l’agression est installée et que les signes traînent en longueur. Bien vérifier que le shiitake bio contient au moins 20% de bêta-glucanes. 

Le reishi offre la couverture la plus polyvalente : il stimule innée (NK/macrophages), soutient les lymphocytes T (acquise) et module les défenses en cas d’hyper-réactivité ou de stress . Grâce à ce profil  équilibrant global, c’est le champignon à privilégier pour la prévention hivernale ou la fragilité face aux conditions extérieures défavorables. Il existe un extrait de reishi bio breveté à 70% de beta-glucanes, dont l’efficacité a été prouvée. 

Pour plus d’informations, consultez notre article Bienfaits du reishi, shiitaké et maitaké.

Nutriments pour la flore intestinale et l’intestin 

La paroi intestinale fait partie de notre immunité innée. Elle constitue une barrière qui limite l’intrusion d’indésirables dans le sang. Plusieurs nutriments constituent cette paroi : 

  • La glutamine : elle est nécessaire aux cellules de la paroi intestinale. La glutamine est une brique de construction de l’épithélium et des jonctions serrées. Elle sert aussi à la production de mucus. 
  • Le zinc : c’est un cofacteur des jonctions serrées. Il exerce aussi une action antioxydante qui aide à préserver les cellules de la paroi intestinale. 
  • La vitamine D renforce les jonctions serrées via son récepteur VDR sur les entérocytes. Elle stimule aussi la différenciation épithéliale et la production de mucus. En parallèle, elle encourage une immunité régulée en agissant sur les T régulateurs, condition clé pour une paroi saine.

La flore intestinale dialogue en continu avec les cellules immunitaires via la sécrétion de différentes substances (butyrate, propionate, acétate…). Plusieurs actifs soutiennent le microbiote intestinal : 

  • Les probiotiques réensemencent transitoirement l’intestin de « bonnes bactéries ». Cela permet de créer un contexte favorable pour le développement d’une flore intestinale saine . Notre complexe de probiotiques Probio4 contient des souches brevetées scientifiquement validées. 
  • Les Postbiotiques sont des probiotiques inactivés. L’action synergique de la vitamine D3 et de ces fragments soutient l’activation optimale de cellules immunitaires au sein de plaques de Peyer de l’intestin. Les postbiotiques sont une manière de mobiliser directement les défenses intestinales. 
  • La levure de bière apporte des probiotiques et de nombreux nutriments (vitamines B notamment). Elle constitue un complexe global pour la flore et la paroi intestinale. Privilégier une levure de bière activée titrée en micro-organismes. 

Antioxydants 

Les antioxydants protègent les cellules immunitaires et les muqueuses du stress oxydatif. Un excès de radicaux libres peut être dû à plusieurs facteurs : tabac, pollution, stress, métabolisme perturbé… Une baisse des défenses antioxydantes s’observe aussi lors du vieillissement. 

L’organisme utilise ses propres antioxydants, en particulier le glutathion. Celui-ci est principalement fabriqué à partir de cystéine, la NAC étant sa forme assimilable. 

L’apport d’antioxydants permet de mettre l’organisme dans des conditions favorables

  • Les vitamine A, C et E – ainsi que le sélénium et le zinc sont les nutriments de base pour lutter contre les radicaux libres. 
  • Le chardon marie est un antioxydant puissant, car il soutient la production du glutathion. Il soutient l’activité du foie et la digestion
  • L’artichaut lutte aussi contre les radicaux libres. Il contribue à la santé hépatique et à la détoxification de l’organisme. 

Des programmes simples et personnalisés pour renforcer son système immunitaire

Nous vous proposons maintenant une manière simple et efficace de renforcer vos défenses immunitaires au travers de programmes individualisés. 

Prévention santé hivernale pour tous

Ce programme est constitué d’un unique produit : le multivitamines Multi27. 

Il contient tous les nutriments essentiels pour soutenir le système immunitaire :

  • Soutien des barrières naturelles (muqueuse intestinale, peau) et de l’immunité innée: vitamines A (sous forme de bêta-carotène végétal, C et D et zinc 
  • Soutien de l’immunité acquise : vitamines B6/B9/B12, D et  A 
  • Apport d’antioxydants: vitamines C et E, sélénium,  zinc

D’autre part, il apporte des actifs végétaux puissants (anthocyanes, flavonoïdes et  polyphénols) issus de sureau, açaï et cassis. Cet ensemble de composés aide à renforcer l’immunité globale, à soutenir les muqueuses et la peau, à participer à un écosystème intestinal sain et ont un effet antioxydant majeur. 

Ce multivitamines permet de combler les éventuelles carences alimentaires et soutient toutes les fonctions physiologiques utiles à l’immunité (métabolisme énergétique, équilibre nerveux, lutte contre les radicaux libres, équilibre émotionnel…). 

Pour qui ? 

Il s’adresse au plus grand nombre. C’est le « tout en 1 » pour renforcer son immunité. C’est le réflexe prévention santé pour les personnes : 

  • en bonne santé cherchant une couverture globale et facile
  • aux rythmes intenses, stress léger 
  • avec une faible diversité alimentaire
  • sédentaires, seniors, 
  • qui travaillent dans des milieux exposés
  • qui prennent peu le soleil

Cependant, ce complexe a des contre-indications. En raison de la présence de bêta-carotène, ce produit est déconseillé aux fumeurs. La présence d’iode exclut les personnes avec des problèmes de thyroïde. Les personnes sous anticoagulants ne doivent pas prendre ce produit à cause de la vitamine K2 qu’il contient. Il est déconseillé en cas de grossesse et sa prise nécessite un avis médical. Enfin, le cassis limite son usage pour les personnes ayant une insuffisance cardiaque ou rénale œdemateuses. 

multivitamines

Prévention hivernale, programme alternatif 

Nous proposons un programme alternatif au multi27 pour renforcer les défenses immunitaires. Ce programme contient les deux nutriments de base pour la prévention hivernale. Il s’agit de l’association zinc + vitamine D3

Cette association soutient l’immunité innée et acquise, renforce les barrières et lutte contre les excès de radicaux libres. Il s’adresse aux mêmes personnes que le programme avec le multi27. 

Prévention santé hivernale chez personnes vulnérables

Ce programme est constitué du Multi27 et du reishi. 

Pour les personnes sensibles, il est judicieux d’ajouter le reishi. Cet actif soutient de manière globale les défenses. Il stimule l’innée (NK/macrophages), et aquise (lymphocytes T). C’est le champignon à privilégier pour la prévention hivernale, notamment en cas de fragilité face aux conditions extérieures défavorables. 

Cette association agit rapidement et profondément quand on a besoin d’un « coup de boost » des défenses. L’objectif est de soutenir l’énergie physique et les défenses naturelles pour mieux faire face à son environnement, en particulier quand on y est sensible de manière récurrente. 

Pour qui ? 

Ce programme s’adresse : 

  • Fragilité saisonnière ou tendance à être sensible à « tout ce qui passe »
  • Fatigue persistante ou surmenage conduisant à un système immunitaire affaibli
  • Seniors 
  • Personnes peu exposées au soleil
  • Travailleurs exposés à des conditions extérieures difficile (collectivités, soins, enseignement) qui ont besoin d’un « coup de boost ». 

A noter : Si vous entrez dans les contre-indications de Multi27, vous devez le remplacer par de la vitamine D3 et du zinc. 

Programme refroidissement 

Ce programme est constitué de vitamine C (classique ou liposomale) avec un champignon (maitake ou shiitake selon les besoins). 

La vitamine C renforce les barrières (collagène des muqueuses), soutient la phagocytose neutrophile et les interférons. Son action antioxydante créé aussi un contexte favorable pour la réactivité de l’immunité acquise. La forme liposomale est environ deux fois mieux assimilée. Elle est à privilégier lorsque l’on cherche une plus grande efficacité. La vitamine C classique, sous forme d’acide ascorbique pur, est néanmoins active et a un coût plus abordable. 

Le maitake booste les macrophages et les NK. Il mobilise l’immunité innée pour une action rapide. Il offre un coup de pouce dès les premiers signes. Tandis que le shiitake soutient l’immunité acquise via les IgA muqueuses, et la mobilisation des lymphocytes T. C’est une aide quand l’épisode de désagréments s’éternise

L’association vitamine C + maitake s’adresse aux personnes qui sont au début d’une phase de refroidissement (nez qui coule, picotements de la gorge, tensions musculaires…) ou qui sentent que leur système immunitaire est affaibli. 

L’association vitamine C + shiitake s’adresse à ceux qui ont des épisodes qui durent ou des désagréments qui reviennent de manière récurrente. 

Récupération post refroidissement 

Ce programme est constitué de glutathion liposomal et de vitamine C. 

Le glutathion est un antioxydant produit par l’organisme. Il neutralise les radicaux libres via la glutathion peroxydase et soutient les mitochondries, les usines énergétiques de nos cellules.  La vitamine C a un effet antioxydant marqué, car elle recycle la vitamine E et le glutathion. Elle soutient le métabolisme énergétique et aide à récupérer. 

Ce programme permet de lutter contre la fatigue, en particulier après une phase de désagrément. Il permet de renforcer le tonus physique et la vivacité immunitaire, tout en favorisant la récupération des muqueuses agressées. De plus, il aide à équilibrer les excès de radicaux libres provoqués par l’agression et les réactions immunitaires. Il accompagne l’organisme pour qu’il retrouve sa santé après un épisode problématique. 

Pour qui ?

Il s’adresse aux personnes qui ont subi un refroidissement ou celles qui ont été fragilisées par une agression extérieure.  

Programme encombrement des voies respiratoires

Ce programme est constitué de Vitamine C liposomale et de  curcumine ou NAC. 

Pour l’option n°1, Vitamine C liposomale + NAC

La NAC est le principal précurseur du glutathion. Tandis que la Vitamine C liposomale est la forme la plus active de vitamine C. Elle est à privilégier lorsque les besoins immunitaires sont importants. Elle participe à l’équilibre des muqueuses, notamment lorsqu’elles sont encombrées de mucus. 

Ce programme s’adresse à ceux qui ont un système immunitaire affaibli avec des muqueuses encombrées : « chat dans la gorge », besoin de cracher, sinus empâtés, respiration non optimale… Il peut s’utiliser pour les désagréments ponctuels, prolongés ou récurrents. Il convient aussi très bien aux fumeurs. 

Pour l’option n°1, Vitamine C liposomale + Curcumine

La curcumine est un antioxydant qui module la réponse immunitaire et l’emballement de la production des radicaux libres.  Il apaise les voies respiratoires agressées. 

Ce programme s’adresse à ceux qui ont les voies respiratoires sensibles (nez, gorge, bronches). Il s’utilise lors d’irritation des muqueuses dues à une agression ponctuelle. Mais il s’adresse aussi aux personnes dont l’aisance respiratoire est perturbée depuis plus longtemps, souvent à cause d’une accumulation de radicaux libres. 

Immunité et stress 

Ce programme est constitué de notre multivitamines Multi 27  et de notre complexe Stress

Nous avons déjà vu que Multi27 apporte l’ensemble des cofacteurs des défenses naturelles. Stress 8 est un complexe « neuro-apaisant » qui agit sur l’ensemble des mécanismes du stress. 

Le stress étant particulièrement délétère pour nos défenses immunitaires, ce programme permet d’agir sur cette cause majeure de l’affaiblissement de l’immunité. Il aide à diminuer les signes liés au stress : tensions, sommeil haché, irritabilité… Et ainsi limiter les “coups de mou” qui impactent la vivacité immunitaire. 

Pour qui ?

Il est particulièrement utile pour préserver et soutenir l’immunité chez les personnes qui ont un mode de vie stressant : 

  • Périodes de surmenage (projets, examens, charge mentale)
  • Ceux qui dorment peu ou mal, horaires décalés, parents de jeunes enfants…
  • Seniors sous pression de vie quotidienne, personnes sensibles aux variations saisonnières.

Défenses immunitaires et flore intestinale 

Ce programme associe Zinc + probio + glutamine.

  • Le Zinc est le cofacteur des jonctions serrées, soutient la muqueuse intestinale et stimule l’activité des neutrophiles et NK. 
  • Les Probiotiques soutiennent la flore intestinale et créént un écosystème intestinal favorable. 
  • La Glutamine est le carburant des entérocytes et lymphocytes. Cet acide aminé est un constituant de la muqueuse intestinale et des jonctions serrées. 

Ce programme a vocation à renforcer la barrière et soutenir l’immunité de la muqueuse intestinale. Il favorise un écosystème intestinal sain qui est un socle indispensable à la bonne exécution des réactions immunitaires. 

Pour qui ?

Il s’adresse aux personnes :

  • Ayant une fragilité immunitaire récurrente et qui « n’arrivent pas à s’en sortir » malgré le fait qu’elles font tout ce qu’il faut pour booster leur défenses (échinacée, propolis… ou alimentation saine, sport…).
  • Fragilité saisonnière récurrente ou tendance à être sensible à « tout ce qui passe »
  • Signes digestifs, perméabilité de la muqueuse intestinale 

Défenses immunitaires et dysbiose 

Ce programme associe Zinc + glutamine + berbérine.

La dysbiose est un état où l’écosystème intestinal est perturbé. Les « mauvaises bactéries » prennent le pas sur les « bonnes », engendrant des inconforts digestifs et un système immunitaire potentiellement affaibli. 

Dans cette situation, la prise de berbéris riche en berbérine est plus indiquée que les probiotiques. En effet, la prise de probiotiques peut générer des effets secondaires quand la dysbiose est avancée. L’apport de bactéries probiotiques sur une flore trop déséquilibrée peut être contre-productif (1). C’est pourquoi, dans cette situation, il vaut mieux commencer par prendre de la berbérine en amont. Elle aide à rééquilibrer l’écosystème intestinal en profondeur. Ses effets s’observent sur la régulation du transit et des sécrétions du microbiote. 

La prise de berbérine pendant un mois, avec du zinc et de la glutamine, permet d’accompagner la perméabilité de la muqueuse et la santé de la flore intestinale. Le mois suivant, il est recommandé de prendre des probiotiques pour aider à soutenir la flore intestinale saine, tout en continuant le zinc et la glutamine. 

Pour qui ? 

Ce programme est recommandé pour: 

  • Les personnes qui ont des signes de dysbiose (inconforts, sensibilités de l’estomac et des intestins)
  • Ceux qui sont sous stress ou qui ont une alimentation peu variée
  • Les sportifs qui ont un intestin sensible 

Immunité et radicaux libres 

Ce programme associe Multi 27 + reishi + glutathion.

  • Multi 27 : couvre les cofacteurs immunitaires et nutriments antioxydants (A, C, E, D, B6/B9/B12, zinc, sélénium, polyphénols) 
  • Reishi est le champignon qui a une action la plus globale sur les défenses immunitaires. 
  • Glutathion est un antioxydant majeur produit  par l’organisme

Ce programme a vocation à lutter puissamment contre le stress oxydatif, tout en renforçant le système immunitaire. 

Pour qui ?

Il s’adresse à ceux qui ont un excès de radicaux libres et une immunité non optimale. 

Voici les situations qui aboutissent à une surcharge de radicaux libres :

  • un système immunitaire affaibli ou agressé de manière prolongée
  • signes de vieillissement
  • alimentation pauvre en antioxydants, stress, manque de sommeil 
  • expositions à des polluants: tabac/vapotage, pollution (ozone, monoxyde d’azote, particules fines), UV, solvants, pesticides, métaux lourds…
  • signes métaboliques d’oxydation : signes cardio-vasculaire, glycémie, poids

Immunité et toxines 

Ce programme associe Multi 27 + artichaut + chardon marie. 

  • Multi27 apporte les nutriments essentiels pour renforcer l’immunité et le métabolisme énergétique. Il contient également un large panel d’antioxydants qui luttent contre les effets oxydants négatifs générés par les différentes toxines et radicaux libres. 
  • L’extrait d’artichaut aide l’organisme à se détoxifier par l’intermédiaire du foie et des intestins. Il favorise l’élimination des toxines en stimulant la production de bile, en activant le tractus intestinal et en contribuant à l’évacuation des déchets par les urines. 
  • Le chardon marie bio contribue à la régénération et la détoxification du foie.  Il a aussi un effet antioxydant puissant qui limite l’impact négatif des radicaux libres générés par les toxines et la pollution. Il soutient la production de glutathion, un puissant antioxydant endogène. 

Ce programme a vocation à détoxifier l’organisme pour qu’il retrouve ses pleines capacités énergétiques et immunitaires. 

Pour qui ?

Il est adapté aux personnes : 

  • chargées de toxines (alcool, pesticides, polluants organiques, métaux lourds, moisissures…) dont l’immunité peine à s’activer pleinement.  
  • au métabolisme ralenti perturbé (cela engendre la production de radicaux libres): digestion lente, lourdeur de l’estomac, difficulté à digérer les graisses, transit ralenti…
  • sujettes à une fatigue de fond 

Les 6 gestes du quotidien les plus efficaces en cas de système immunitaire affaibli

Voici 6 leviers 100% “hygiène de vie” les plus efficaces pour renforcer son système immunitaire. 

1/ Sommeil suffisant et régulier

Le manque de sommeil fragilise les barrières et la réponse immunitaire. Les personnes dormant moins de 6h par nuit ont 4 fois plus de risque d’attraper un rhume que ceux qui dorment plus de 7 heures (2).

2/ Hygiène des mains et du nez

Le lavage des mains limite de 11% le risque d’infections respiratoires aiguës (3). Réalisé en début de rhume, le lavage du nez avec une solution hypertonique permet de réduire de 20 % la durée des symptômes (9). 

3/ Activité physique régulière (modérée)

L’exercice aérobie modéré, pratiqué plus de 5 fois par semaine, diminue de 43 % les risques d’attraper un virus respiratoire et diminue leur sévérité de 46% (4).

4/ Assiette de type méditerranéen 

Un régime alimentaire méditerranéen permet de baisser l’inflammation. C’est une condition importante pour avoir une immunité efficace (5).

5/ Gestion du stress (respiration, méditation, routines apaisantes)

Le stress psychologique augmente de façon dose-dépendante la susceptibilité au rhume après inoculation virale (6). La méditation pratiquée régulièrement permet une diminution de 76% des arrêts maladies (7). 

6/ Exposition lumineuse (sorties en plein air)

Un statut D correct est important pour ses défenses. Mais ce n’est pas tout : un séjour de 2 jours en pleine nature a permis aux participants de l’étude d’augmenter de 50% l’activité de leurs cellules immunitaires NK (8). 

Conclusion 

Renforcer le système immunitaire passe par des mesures de bon sens : dormir, bouger modérément, manger de la nourriture saine (profil méditerranéen), gérer le stress, laver mains/nez et s’exposer à la lumière. Les programmes proposés, à base de nutriments naturels, peuvent compléter ce socle selon votre situation (prévention hivernale, refroidissement, stress, dysbiose, pollution…). Cela permet d’accompagner au mieux l’organisme qui résiste mieux et récupère plus vite.

Sources 

1 - Brain fogginess, gas and bloating: a link between SIBO, probiotics and metabolic acidosis Satish S. C. Rao, MD, PhD, FRCP Clin Transl Gastroenterol.

2 - Prather et al., 2015, Sleep/PNAS/press

3 - Jefferson T. et al., 2023, Cochrane Review — Physical interventions to reduce respiratory spread. 

4 - Nieman et al., 2011, Br J Sports Med

5 - Richard et al., 2013, Obesity

6 - Cohen S. et al., 1991, NEJM — Psychological stress & susceptibility to the common cold

7 - Barrett et al., 2012

8 - Li et al., 2007, Int J Immunopathol Pharmacol

9 - nihr.ac.uk/news/nasal-sprays-reduce-symptoms-and-duration-colds-and-flu

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